

La basse est reine sur Matahari, le premier album du groupe français L’Impératrice. Après plusieurs EP, la formation de Charles de Boisseguin est en voie de réussir son pari : jumeler French touch et disco français des années 70 et 80, sans tomber dans la nostalgie facile. Descendant musical de Sébastien Tellier et Air, le sextuor est adepte de sonorités analogues, se la jouant même funk avec une justesse qui enchante. La voix de Flore Benguigui, elle, nous transporte de Paris à Mexico sur « Vacances », ou encore en voyage à des années-lumière sur « Ma Starlight ». Un heureux périple qui en vaut la peine.